HCM - La myocardiopathie hypertrophique
La cardiomyopathie hypertrophique est
une maladie affectant le muscle cardiaque. On la rencontre chez de
nombreuses races de chats comme le Main Coon, le Persan, le British
bleu, le Chartreux, le Siamois, le Burmese, le Ragdoll. L’origine
de la maladie peut être congénitale, héréditaire ou bien acquise
(une conséquence d’une autre maladie par exemple).
Le HCM se traduit par une augmentation de l'épaisseur interne du muscle cardiaque, appelé myocarde, réduisant ainsi le volume disponible pour la réception du sang, et donc de la capacité du cœur à pomper le sang oxygéné dans l'organisme.
L'HCM est une maladie génétique due à la mutation d'un gène dominant (transmission autosomique hétérozygote). Ainsi, le gène portant la mutation de la maladie transmis par un seul de ses parents suffit pour que le chaton ait un risque sur deux de porter le gène, et de développer la maladie.
Cependant, la pathologie est à pénétration incomplète ce qui signifie que le chat porteur du gène HCM ne développeront pas forcement la maladie, donc, il ne présentera pas les signes de la maladie.
Cette maladie progresse au fur et à mesure que le chat vieilli et présente des signes précurseurs pouvant être infimes comme des difficultés respiratoires, un rythme cardiaque plus rapide et un souffle au cœur.
Malheureusement, un chat qui semble en bonne santé peut tomber malade très rapidement et même mourir subitement, en général avant l'âge de 5 - 6 ans.
On peut diagnostiquer la maladie par échocardiographie couleur ou Doppler. C'est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour diagnostiquer l'HCM. Cette image permet de révéler la structure physique du cœur ainsi que le fonctionnement de celui-ci.
Pour les éleveurs, il est essentiel de suivre tous les reproducteurs par Doppler tous les ans afin d'éliminer tout chat atteint de l'HCM surtout qu'il s'agit d'une maladie qui évolue dans le temps. Des tests ADN existent également pour la pathologie héréditaire.
Pour le traitement, plusieurs médicaments peuvent être administrés pour empêcher le développement d’une insuffisance cardiaque définitive, cependant, ce traitement dépend de l’état clinique de l’animal, ainsi que du type de cardiomyopathie rencontré.
Le traitement cardiaque devra à la fois améliorer le travail du cœur, réduire la charge cardiaque afin d’éviter l’apparition d’œdème et prévenir le risque d’embolie périphérique.
Si un chat présente des signes sévères d’insuffisance cardiaque ou de paralysie/parésie d’un membre, un traitement en urgence sera indispensable. Toutefois, le pronostic vital est engagé.
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