Le chat, une boule de poils hypersensible...
Les idées reçues font du chat, un
animal indépendant, solitaire et dépourvu d'attachement envers son
maître et les hommes. Pourtant, les études sur le comportement du
chat montre qu'au contraire le chat est très sensible et que sa vie
est encadrée et ritualisée.
En effet, le chat, bien sociabilité, est très lié à son maître et à son environnement. Il est même fréquemment sujet au stress et à l'anxiété voire il peut connaître des dépressions comme ses maîtres humains.
Il est un animal très organisé, son territoire qu'il soit à l'intérieur d'une maison ou l'extérieur, est découpé en espace dédié à l'alimentation, au repos, à l'élimination, aux jeux et à la reproduction. Tous ces espaces sont délimités par des marquages visuels (griffages verticaux, excréments...) et/ou olfactifs par la projection de phéromones (urinaire, griffage, allomarquage...).
Ces marquages représentent différents moyens de communication variés et subtils pour ces congères (délimitation du territoire, période de chaleur pour les femelles) et pour lui-même. Ainsi, l'organisation de son territoire et de son existence est lié à cette communication, par conséquent, toute modification du territoire et de ces rituels peuvent induire une modification de son comportement et avoir une répercussion sur son mental !
Il faut faire la différence entre le comportement physiologique indésirable, qui est gênant pour son maître et qui pourrait nuire à la relation chat-homme :
- le marquage urinaire
- les zones d'élimination hors de la litière
- le griffage hors de zone dédiées
- les agressions
et un comportement pathologique :
- malpropreté
- toilettage excessif ou absent
- peur
- morsures
- boulimie/anorexie...
Donc, il est important de bien différencier ces comportements pour y apporter la bonne ou la meilleur réponse. Dans le cas des comportements indésirables, le maître doit trouver les causes exactes et y remédier, comme les marquages urinaires peuvent être éviter en castrant un mâle, les problèmes de malpropreté peuvent être causés par une litière sale ou alors désodorisée ! Les agressions quant à elles, peuvent être le résultat d'un ennui profond ou d'un manque de stimuli, dans ce cas, il faut si possible aménager des espaces de jeux (arbres à chat, jouets, accès au jardin...).
Par contre, un trouble pathologique du comportement peut être lié à un problème physique (douleur, maladie) ou à des modifications de son territoire ou de ses rituels. Dans ces conditions, seul un vétérinaire pourra dire si les problèmes de comportement sont liés à des désordres physiologique ou à un mal-être et mettra un traitement en place adapté à l'animal.
Voici une liste non exhaustive des problèmes de comportement rencontrés lors de modification de l'environnement du chat :
- Le changement ou la modification du lieu de vie (déménagement, nouvelle décoration...)
- La modification du style de vie (maître parti en vacances, rythmes de vie différentes...)
- Le dérangement d'une chatte avec ses petits
- La modification du lieu social (introduction d'un autre animal ou arrivée d'un bébé)
Ces changements dans la vie de l'animal vont se manifester par de la malpropreté, des agressions répétées, léchages excessifs, problème alimentation, modification flagrante de l'humeur. Sans prise de conscience du maître sur l'état moral de son chat peut entraîner une réelle détérioration de la relation homme-chat.
A suivre prochainement, les agressions, l'anxiété et la dépression chez le chat...
Thèse sur le comportement du chat et la relation homme-chat de Caroline FAURE
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